La recherche de la vie sur les exoplanètes nécessite de pouvoir étudier les atmosphères de ces mondes lointains. Avec le développement du télescope spatial James Webb (JWST), les scientifiques disposent désormais d’un outil puissant à cet effet. JWST offre une résolution améliorée et une large couverture de longueur d’onde, ce qui le rend idéal pour détecter et caractériser les environnements des planètes rocheuses en orbite autour de petites étoiles naines M.
Dans une étude récente, des chercheurs ont utilisé JWST pour étudier une exoplanète appelée LHS 475 b. Cette exoplanète chaude, légèrement plus petite que la Terre, vit dans la zone habitable de son étoile. À l’aide de l’instrument spectrographe proche infrarouge G395H, les chercheurs ont obtenu le spectre de transmission exact de l’exoplanète dans la plage 2,9-5,3 μm.
L’analyse du spectre de transmission a révélé que l’exoplanète n’a ni une atmosphère primaire dominée par l’hydrogène ni une atmosphère claire de méthane pur. Au lieu de cela, le spectre suggère la présence d’une couverture nuageuse à haute altitude similaire à celle de Vénus ou d’une atmosphère basse similaire à celle de Mars. Alternativement, une exoplanète peut ne pas avoir une atmosphère significative comme Mercure.
Ces résultats démontrent le potentiel du JWST pour étudier les atmosphères d’exoplanètes de la taille de la Terre. La sensibilité du télescope permet de détecter des caractéristiques d’absorption aussi faibles que 50 ppm, fournissant ainsi des informations précieuses sur la nature de ces mondes lointains et supprimant les limitations instrumentales potentielles.
La capacité de déterminer l’atmosphère des exoplanètes rocheuses est essentielle pour comprendre leur habitabilité potentielle et la possibilité de trouver de la vie au-delà de la Terre. Les résultats de cette étude représentent une avancée importante dans la recherche de la vie sur les exoplanètes et mettent en évidence le potentiel du JWST en tant qu’outil clé dans cet effort.
Source : Étude menée par des chercheurs utilisant le télescope spatial James Webb.